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Union Nationale des Industries de la Manutention dans les ports français
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LE CASSE-TÊTE DU VERDON AU MENU DE LA LOI MOBILITÉS
le 18 juin 2018

Après avoir obtenu, avec la réforme de 2008, de pouvoir gérer tout ce qui se passe sur les terminaux, le secteur privé veut garantir ses investissements. L’Unim se désole ainsi que les commissions d’investissement, créées par la loi Leroy, n’aient toujours pas été mises en place dans tous les ports. Mais, avec la fiscalité, le sujet sur le feu concerne la domanialité qui, depuis l’arrêt de principe de février 2017 du Conseil d’État requalifiant Le Verdon en concession de terminal, est une pomme de discorde notoire. Un récent et discret appel d’offres du port du Havre sur les deux derniers postes de Port 2000 est ainsi rédigé dans l’esprit du Verdon… « Cet arrêt, qui assimile un terminal à une concession de services pour les besoins de l’autorité portuaire, nous ramène des décennies en arrière, se désole le président (réélu) de l’Unim, Christian de  Tinguy. Le Verdon est peut-être un cas spécifique à Bordeaux car, sinon, c’est pour nos clients et pour le commerce extérieur que nous travaillons. » Soutenu par le gouvernement, un amendement au code des transports est prévu dans la future loi d’orientation sur les mobilités (Lom) pour clarifier le statut des conventions de terminal. Un décret en Conseil d’État devra le compléter, ce qui est source d’un peu de stress à l’Unim… La Lom doit aussi graver dans le marbre un sujet cher aux dockers : le verrouillage de l’ensemble de la convention collective ports et manutention qui devra s’imposer aux ordonnances travail de l’automne.